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Véritable révélation pop de la soul nigériane, Asa (prononcer "Asha") chante en anglais et en yoruba des compositions qui offrent son point de vue doux-amer sur la vie, l’Afrique, son pays, ses joies… Asa naît à Paris. Ouvrir les yeux dans la ville lumière, ne laisse que de vagues souvenirs à la petite fille, car elle a à peine deux ans quand la famille repart s’installer à Lagos, au Nigéria. Mais le destin a déjà posé ses marques : c’est à Paris qu’Asa reviendra, 20 ans plus tard, prendre son envol d’artiste. Elevée aux rythmes des standards de la soul et de la musique nigériane ; Marvin Gaye, Fela Kuti, Bob Marley, Aretha Franklin, Sunny Ade, Ebenezer Obey, Lagbaja ; Asa suit aujourd’hui les traces de ces monstres de la musique…

Thierry Robin dit « Titi », musicien autodidacte né à la fin des années cinquante dans l’ouest de la France, a construit son univers musical en empruntant, à l’instinct, des éléments des cultures gitanes et orientales. Pour lui, le métissage des musiques n’est en aucun cas une valeur en soi, mais simplement une réalité, sa réalité. Traçant sa propre route, il a su écouter les encouragements d’artistes éminents comme les chanteurs flamencos Fosforito ou Chano Lobato, ainsi que le virtuose du oud Munir Bachir, qui ont reconnu dans son parcours atypique une sincérité et une authenticité, par delà les différences.

L’Orchestra Baobab, groupe emblématique, ambassadeur de l’âme africaine, a su traverser le temps (près de quatre décennies de drames et de bouleversements) et se maintenir au sommet avec une formation quasiment inchangée. Son style unique associe toujours subtilement ses influences multiples (rythmes afro-cubains, créole portugais, rumba congolaise, calypso, soul américaine, musiques traditionnelles sénégalaises) et un son en constant renouvellement. En 2001, la formation sénégalaise a fait son grand retour en studio et sur scène après 16 ans de silence, devenant du même coup l’un des groupes les plus anciens de la planète encore en activité.

"Ma musique se nourrit des différentes traditions de Madagascar. Elle témoigne de la grande diversité musicale de notre île mais n'hésite pas à évoluer avec son temps et à fusionner avec d'autres styles" explique Rajery. 2006 : Rencontre avec Rajery lors de son passage au Festival Musiques Métisses d'Angoulême et au Festival Sakifo de l'île de La Réunion. Au festival Sakifo, il a présenté son projet avec Slam Jah : fusion des musiques traditionnelles malgaches avec des sonorités considérées aujourd'hui comme urbaines. Au sommet de son art, Rajery nous dévoile son prochain album et offre sa vision de Madagascar à travers ses nombreux projets : le festival "Angaredona", le label "Valimad"...

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