Artistes
Marius Bonté (Guadeloupe)
Marius Bonté est percussioniste du groupe "Obatala" qui évolue dans le paysage musical dijonnais. Il explique sa musique : le gwoka qui est lié historiquement à l'exitence du système de la plantation dans le contexte esclavagiste. Il nous parle aussi des swaréleoz qui sont des moments forts à l'époque où les esclaves se retrouvent entre eux et communiquent avec leurs passés. Marius souligne l'intérêt des jeunes génértions pour l'actualisation du genre musical et les échanges du gwoka avec les autres styles de musique.
Rajery (Madagascar)
Rencontre avec le musicien malgache Germain Randrianarisoa, dit Rajery, un exemple de courage pour ses talents et sa forte volonté. Amputé de la main droite, il pratique la "Valiha", instrument traditionnel malgache, où l'utilisation des deux mains et des dix doigts est généralement requise. Rajery évoque son parcours et son implication dans l'association "Akombaliha" (Echos de la Valiha). Il nous propose aussi son analyse personnelle sur le dualisme entre les musiques occidentales et les musiques traditionnelles au sein de la jeunesse malgache. Rajery mène aussi des actions de sensibilisation à Madagascar pour revaloriser la "Valiha".
Néba Solo (Mali)
Le groupe Néba Solo perpétue la tradition mandingue des balafons. Rencontre avec les Frères Traoré qui présentent les instruments qu'ils jouent : balafons, baras, karignan, titiara. Ils chantent leur région et leur village du Kénédougou. Les Frères Traoré véhiculent ainsi leur message de paix destiné à la communauté africaine sur le continent ou en occident. Ils nous évoquent leurs rencontres culturelles avec des musiciens venant des quatre coins du monde. Et dans cet élan, ils n'hésitent pas à rendre hommage à Oumou Sangaré et d'autres groupes de balafonistes.
Jean Emilien (Madagascar)
Chanteur et compositeur, Jean-Emilien Rakotonandrasana s'accompagne au Kabosy, instrument traditionnel malgache, en même temps qu'à l'harmonica. Il présente sa "guitare malgache", instrument utilisé par les gardiens de zébus à Madagascar. Il nous retrace son parcours depuis son premier spectacle jusqu'à sa consécration en tant que "champion du monde" de l'harmonica aux Etats-Unis en 1991.